5. Socialement équitable

Le projet Gota Verde est “social” car il a été pensé pour bénéficier aux PETITS producteurs locaux.

Peter Moers, longtemps coordinateur du projet Gota Verde l’explique :

“Au cours du XXième siècle, le développement des combustibles fossiles a rendu disponible de très grandes quantités d’énergie à bas prix. La partie du monde qui était technologiquement équipée a largement tiré avantage de cette énergie bon marché et a ainsi connu une augmentation de sa productivité et de ses standards de vie sans précédent. Mais le temps du pétrole pas cher touche à sa fin. De nombreux économistes prédisent une forte augmentation des prix du pétrole en raison de la stagnation de la production, des coûts de production toujours plus elevés des champs de pétrole qui restent, et une demande croissante, spécialement de la part de la Chine.

La nouvelle ère qui se profile, avec des énergies chères, pourrait lancer la plus large redistribution des richesses de l’histoire de l’humanité. Les pays tropicaux qui disposent de larges surfaces de terres arables non ou sous exploitées pourraient augmenter leur compétitivité grâce au prix plus elevé de l’énergie. Savoir si les petits producteurs pourront bénéficier, de façon significative, de cette nouvelle situation, a été la question centrale du projet Gota Verde.

Le projet Gota Verde est bien différents des autres projets de biocombustibles qui ont vu le jour ces dernières années

• On ne peut pas trouver ses produits dans les ports de Rotterdam ou Miami, mais dans les pompes d’irrigation, les tracteurs, les équipements agro-industriels et véhicules utilisés localement à Yoro, au Honduras.
• Ses matières premières ne viennent pas d’énormes plantations en monoculture, mais de centaines de petites plantations gérées par des agriculteurs et leurs familles de petites et moyennes tailles
• Les propriétaires de l’entreprise de transformation ne sont pas des actionnaires anonymes étrangers mais les petits agriculteurs locaux qui cultivent leurs terres. La Fondation Hondurienne FUNDER (pour le développement économique agricole local) détient  51% des actions de BYSA et les petits producteurs 49%. Dès que l’entreprise sera financièrement pérenne, FUNDER vendra progressivement ses actions aux producteurs locaux. Les statuts de l’entreprise interdisent qu’un seul producteur  contrôle plus de 5% du total des actions, ce qui empêche les producteurs les plus forts financièrement de dominer le processus de décision de l’entreprise.

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6. Le tout articulé autour d’une monnaie complémentaire, qui renforce les 3 piliers DD du projet

7.  Au coeur du projet, la campagne de sensibilisation pour apprécier nos ressources locales, Apreciando Lo Nuestro.