Il était une fois TAOA

Oscar Wilde disait « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec on atterrit dans les étoiles ».

 

Et bien , c’est un peu ça l’histoire de TAOA …

Début 2009, nous décidons d’écouter nos rêves et nos envies.  Et si on imaginait la grande aventure de notre vie ! On quitte tout et on se lance !  Le projet TAOA commence à se dessiner. Pendant près d’une année, nous explorons les différents sujets de l’économie sociale et solidaire. Fin 2009, une amie nous prête le livre de Patrick Viveret, « Reconsidérer la Richesse », sa bible nous dit-elle, elle deviendra aussi la notre. Sous la plume de Patrick Viveret, nous découvrons, pour la première fois, le sujet des monnaies sociales. Les monnaies sociales nous apparaissent comme un levier de transformation incontournable pour favoriser un développement soutenable, au service des hommes et de la planète. Convaincus par cet outil économique et social innovant, le temps de décisions est arrivé. Quelques semaines plus tard, nous annonçons nos départs à nos employeurs respectifs, l’aventure est lancée, nous consacrerons nos prochaines années à soutenir et promouvoir des projets de monnaies sociales.

“Reconsidérer la richesse”, comment un livre a changé nos vies …

 

Dans son livre, Patrick Viveret critique le PIB, expliquant que cet indicateur est complètement inadapté aux grandes questions sociales et écologiques, voire qu’il est même contreproductif ! Même si la plupart de nos responsables ne se fient qu’à sa croissance, le PIB n’est pas vraiment la meilleure boussole ! Il se moque de la nature et de l’impact des activités qu’il additionne pourvu que celles-ci génèrent des flux monétaires. Il comptabilise positivement toutes les destructions. Aussi aberrant que cela puisse paraître, les catastrophes comme la vache folle, l’Erika ou encore les accidents de la route sont alors de vraies bénédictions pour notre Produit Intérieur Brut !

Patrick Viveret poursuit sa critique avec le système monétaire.

L’argent est le nerf de la guerre, il régit notre monde ! Or le droit de créer de la monnaie a été transféré aux banques à travers l’émission de crédits, sans véritable débat démocratique. Pourquoi une communauté ne pourrait-elle pas produire elle-même l’argent dont elle a besoin ? Après tout, la monnaie n’est qu’un moyen de paiement scellant un « accord » entre 2 parties. C’est une unité de compte qui ne devrait pas avoir de valeur en soi. Comme les mètres ou les kilos, la monnaie est un étalon qui permet d’additionner des éléments hétérogènes et ainsi multiplier les échanges. Mais au lieu d’être un simple moyen au service de la création de richesses, la monnaie est devenue un bien, un bien privé qui a lui-même de la valeur, objet de compétition, de spéculation, de thésaurisation. Et c’est ainsi qu’on finit par penser que la richesse se compte en euros …

Parmi les solutions, Patrick Viveret nous parle des monnaies sociales !

Pour en savoir sur les monnaies sociales